Leucorrhées - Infections génitales hautes et basses

Tableau 1 - Leucorrhées
Leucorrhées physiologiques
  • Caractéristiques cliniques :
    • laiteuses ou translucides, augmentant en période prémenstruelle (desquamation vaginale) ou en pré-ovulatoire (sécrétion de glaire cervicale),
    • inodores, non irritantes.
  • Aucun examen complémentaire n'est indiqué en cas d'aspect typique. Si un prélèvement vaginal a été réalisé :
    • absence de polynucléaires,
    • flore dominante = bacille de Döderlein.
Leucorrhées pathologiques
Diagnostic
Clinique
  • En faveur d'une leucorrhée pathologique :
    • leucorrhée malodorante,
    • prurit ou brûlures,
    • inflammation vulvaire, vésicules, ulcérations.
  • Recherche d'arguments pour une cervicite : col inflammatoire, friable, +/- hémorragique,
  • Rechercher des signes évocateurs d'infection génitale haute :
    • possibles formes asymptomatiques ou paucisymptomatiques ou symptômes aspécifiques.
    • douleurs pelviennes spontanées depuis ≥ 4 jours.
    • douleurs à la mobilisation utérine au toucher vaginal, ou douleur annexielle provoquée, +/- masse annexielle.
    • +/- fièvre (doit faire évoquer une forme compliquée).
    • +/- dyspareunies.
    • +/- leucorrhées pathologiques.
    • +/- métrorragies.
    • +/- douleurs dans les culs-de-sac vaginaux.
    • + /- signes fonctionnels urinaires, troubles du transit.
    • Défense contracture (doit faire évoquer une forme compliquée).
Paraclinique
  • Absence d'argument pour une infection génitale haute : voir tableau 2.
  • Présence d'arguments pour une infection génitale haute : voir tableau 3.

 

Tableau 2 - Infections génitales basses
Infections génitales basses
Cervicites
Voir fiche.
Vulvo-vaginite
Paraclinique

Prélèvement vaginal (ordonnance) :

  • examen direct à l'état frais (pour recherche de Trichomonas, une PCR existe mais n’est pas remboursée),
  • analyse mycologique,
  • analyse bactériologique,
  • PCR Chlamydiae, gonocoque, mycoplasmes.
Principales étiologies

Trichomonas

  • Clinique :
    • leucorrhées jaunâtres ou verdâtres, mousseuses et nauséabondes,
    • +/- prurit, brûlures mictionnelles, dyspareunies,
    • vagin érythémateux.
  • Traitement :
    • 1re ligne :
      • 1re intention : Métronidazole 500 mg x 2/j durant 7 jours (ordonnance),
      • en cas d’observance thérapeutique attendue médiocre :
      • en cas d'indisponibilité du métronidazole et du secnidazole : tinidazole 2 g en dose unique (ordonnance), 
      • en cas d’allergie au métronidazole :
        • consultation allergologique (risque d’allergie croisée avec les autres 5-nitroimidazolés),
        • traitement par :
          • ovule d’acide borique 600 mg x 2/j (hors AMM), ou 
          • paromomycine crème intra-vaginale 2 applications/j (hors AMM),
    • en cas d'échec (2e ligne) : renouveler une cure de métronidazole 500 mg x 2/j durant 7 jours
    • en cas de nouvel échec (3e ligne) :
      • métronidazole : 1 g matin et soir (2 g/j) durant 7 jours (ordonnance),  ou
      • tinidazole: 2 à 3 g/j pendant 7 jours (ordonnance), ou
      • traitement alternatif : 
        • ovule de tinidazole 500 mg x 2/j pendant 7 jours (non commercialisé en France, préparation magistrale possible), ou
        • ovule d’acide borique 600 mg x 2/j (hors AMM), ou 
        • paromomycine crème intra-vaginale 2 applications/j (hors AMM),
    • en cas de nouvel échec : test de sensibilité de T. vaginalis aux 5-nitroimidazolés et avis spécialisé,
    • femme enceinte : métronidazole 500 mg x 2/j durant 7 jours (ordonnance),
    • femme allaitante : métronidazole 2 g en dose unique (ordonnance) (si l’enfant ne prend plus le sein la nuit, prendre le métronidazole juste avant la dernière tétée du soir).
  • Mesures associées :
    • contre-indication de l’alcool jusqu’à la fin du traitement (risque d’effet antabuse),
    • surveillance neurologique et NFS en cas de durée de traitement > 10 jours,
    • dépister et traiter les partenaires sexuels même en cas de prélèvement négatif (risque de recontamination),
    • bilan d'IST (ordonnance),
    • abstinence sexuelle ou rapports protégés jusqu’à la fin du traitement et celui du partenaire.

Candidose génitale

  • Prurit +++.
  • Leucorrhées blanches, grumeleuses.
  • Traitement : voir fiche.

Diagnostics différentiels

  • Vaginose bactérienne :
    • leucorrhées grises peu abondantes et malodorantes.
    • score de Nugent > 6 sur le prélèvement vaginal.
    • traitement par métronidazole durant 7 jours (ordonnance).
    • traitement du partenaire inutile.
  • Corps étranger intravaginal.
  • Néoplasie.
  • Atrophie par carence hormonale (femme ménopausée).
  • Corps étranger intravaginal.

 

Tableau 3 - Infections génitales hautes (hors post-partum)
Infections génitales hautes (endométrite, salpingite)
Principaux germes
  • Infection le plus souvent polymicrobienne.
  • Germes des IST (Chlamydia trachomatis, Neisseria gonorrhoeae, Mycoplasma genitalium).
  • Germes opportunistes issus de la flore vaginale (streptocoques, staphylocoques. entérobactéries et autres BGN).
  • Exceptionnellement : tuberculose ou bilharziose.
Diagnostic positif

Clinique

  • Possibles formes asymptomatiques ou paucisymptomatiques ou symptômes aspécifiques.
  • Douleurs pelviennes spontanées depuis ≥ 4 jours.
  • Douleurs à la mobilisation utérine au toucher vaginal, ou douleur annexielle provoquée, +/- masse annexielle.
  • +/- Fièvre (doit faire évoquer une forme compliquée).
  • +/- Dyspareunies.
  • +/- Leucorrhées pathologiques.
  • +/- Métrorragies.
  • +/- Douleurs dans les culs-de-sac vaginaux.
  • + /- Signes fonctionnels urinaires, troubles du transit.
  • Défense, contracture (doit faire évoquer une forme compliquée).

En cas d'arguments pour une forme compliquée (abcès tubaire, pelvi-péritonite) la patiente devra être hospitalisée en urgence.

Paraclinique

  • Biologique (ordonnance) :
    • NFS, CRP : un syndrome inflammatoire biologique doit faire évoquer une forme compliquée,
    • β-HCG,
    • ECBU,
    • sérologies VIH, VHB, VHC,
    • sérologie syphilis,
    • prélèvement endocervical (auto-prélèvement vaginal en 2e choix, si prélèvement guidé par spéculum impossible)  : un résultat négatif n’exclut pas le diagnostic,
    • mise en culture d'un éventuel stérilet (si le retrait est indiqué).
  • Échographie pelvienne (ordonnance).
  • En cas de doute avec un diagnostic différentiel : TDM, IRM voir cœlioscopie.

Complications

  • Aiguës (hospitalisation en urgence) :
    • pelvi-péritonites,
    • abcès pelvien,
    • péri-hépatite (rare),
    • sepsis (rare).
  • À long terme :
    • infertilité,
    • GEU,
    • douleurs pelviennes chroniques.
Traitement
Indications à une hospitalisation
  • Suspicion clinique, biologique ou radiologique de forme compliquée.
  • Présentation clinique sévère (sepsis, douleur intense).
  • Difficultés à la mise en œuvre ou à la bonne conduite d’un traitement PO.
  • Échec d’un traitement de 1re intention.
  • Doute diagnostique.
  • Grossesse.
  • Détresse psychologique ou sociale faisant craindre une inobservance.

Mesures communes

  • Débuter le traitement sans attendre les résultats des examens complémentaires.
  • En cas d'IST :
    • traitement de la patiente et du partenaire et protection des rapports de façon préventive,
    • dépistage des autres IST et éducation (voir fiche).
  • Retrait d'un DIU non systématique mais à discuter (avis spécialisé).
  • Traitement symptomatique.
  • Réévaluation systématique à 3-6 mois pour vérifier l'absence de récidive.
Forme non compliquée
  • Traitement ambulatoire possible.
  • Hospitalisation si forme non compliquée intermédiaire :
    • doute diagnostique,
    • symptômes très intenses,
    • difficulté de prise des antibiotiques oraux,
    • grossesse en cours,
    • échec d'un traitement antérieur,
    • détresse psychosociale.
  • Antibiothérapie :
    • 1re intention (ordonnance) :
    • en cas d’allergie aux C3G et absence de facteur de risque d’IST* (ordonnance) :
      • ofloxacine ou lévofloxacine 10 jours, ET
      • métronidazole 10 jours.
    • en cas d’allergie aux C3G et de facteurs de risque d’IST*, ou en cas d’infection à M. genitalium : avis spécialisé.
  • Revoir obligatoirement entre 3 et 5 jours pour juger de l'évolution, vérifier l'observance et réévaluer le traitement selon les résultats microbiologiques.
  • Retrait d'un DIU non systématique mais à discuter (avis spécialisé).

* âge ≤ 25 ans, antécédent d’IST, ≥ 2 partenaires dans l’année, changement de partenaire récent, partenaire ayant une IST.

Forme compliquée
  • Hospitalisation en urgence.
  • Drainage chirurgical ou radioguidé des abcès > 3-4 cm.
  • Antibiothérapie :
    • ceftriaxone 1-2 g/j IV (2 g si signes de gravité ou poids > 80 kg), jusqu'à amélioration, ET
    • doxycycline 14 jours, ET
    • métronidazole 14 jours.
  • Retrait d'un DIU.
Suite de prise en charge
  • En cas d’infection génitale haute liée à une IST : prélèvement bactériologique vaginal de contrôle 3 à 6 mois après le traitement pour éliminer une infection persistante ou une réinfection (ordonnance).
  • Un antécédent d’IGH ne contre-indique pas la pose d’un DIU. Il est recommandé de s’assurer de l’absence de chlamydia, gonocoque ou mycoplasme genitalium avant ou au moment de la pose (ordonnance).
  • Les femmes doivent être informées du risque de grossesse extra-utérine en cas de grossesse ultérieure, ainsi que des motifs de consultation aux urgences.

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Prescription d'IPP en cas de traitement par AINS
Indications
  • Co-prescription d’IPP et d’AINS en prévention de l'UGD uniquement si :
    • personnes ≥ 65 ans, ou
    • antécédent d’ulcère gastrique ou duodénal (dans ce cas une infection à H. pylori doit être recherchée et traitée, voir fiche), ou
    • association de l'AINS à (pour rappel : ces associations doivent de principe être évitées) :
      • un antiagrégant plaquettaire (notamment l’aspirine à faible dose et le clopidogrel), ou
      • un corticoïde, ou
      • un anticoagulant.
  • Les IPP doivent être interrompus en même temps que le traitement par AINS.
  • IPP inutiles pour prévenir les complications digestives des antiagrégants plaquettaires/anticoagulants (sans AINS) chez les patients ayant un faible risque de complication (pas d’antécédents d’UGD ou d’hémorragie digestive haute notamment).
Ordonnances
(dose préventive)

Surveillance des plaquettes sous héparine
Indications
  • Surveillance plaquettaire systématique des plaquettes en cas de situation à risque intermédiaire ou élevé de thrombopénie induite par l'héparine (TIH) :
    • risque intermédiaire :
      • patient présentant un cancer.
      • traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative et contexte chirurgical (dont césarienne) ou traumatique (immobilisation...).
      • traitement par HNF à dose prophylactique.
      • antécédents d’exposition à une HNF ou aux HBPM dans les 6 derniers mois (en cas de réintroduction après une exposition récente, la chute des plaquettes peut être très rapide).
    • risque élevé :
      • traitement par HNF et contexte de chirurgie (dont césarienne).
      • traitement par HNF à dose curative.
      • circulation extracorporelle.
  • Un traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative ne nécessite pas de surveillance systématique des plaquettes en contexte médical (sauf cancer) ou obstétrical (sauf chirurgie, dont césarienne) ou en cas de traumatisme mineur.
Modalités
  • Le rythme de surveillance des plaquettes n'est pas consensuel. La proposition retenue ici est celle des recommandations de l'ANSM (2011).
  • Situations nécessitant une surveillance plaquettaire systématique (voir ci-avant) : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • puis 2 fois par semaine pendant 1 mois,
    • puis 1 fois par semaine jusqu'à l'arrêt du traitement (la nécessité de poursuivre la surveillance au-delà de 4-6 semaines n'est pas consensuelle),
    • et à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde.
  • Situation ne nécessitant pas de surveillance plaquettaire systématique : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse ou nécrose au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde lors de l'injection.
Interprétation

Risque de TIH évalué par le score des 4T (calculateur) :

  • 0 à 3 : risque faible
  • 4 ou 5 : risque modéré
  • 6 à 8 : risque élevé

Toute suspicion de TIH ou score 4T ≥ 4 doit conduire à un arrêt immédiat du traitement par HBPM et à solliciter un avis spécialisé en urgence pour introduire un relais par anticoagulant non héparinique et poursuivre les explorations par un dosage des anticorps anti-PF4.