Implant contraceptif

Tableau 1 - Messages clés
Messages clés
  • Contraception microprogestative continue : étonogestrel 68 mg.
  • Insertion : face interne du bras non dominant.
  • Efficacité théorique = efficacité pratique = 99,9 %.
  • Durée d'action : 3 ans (en cas de surpoids il ne peut être exclu que la durée d'efficacité soit raccourcie).
  • S'informer sur les recommandations en matière de prescription des différents moyens de contraception (hors post-partum et post IVG) (voir site).

 

Tableau 2 - Contre-indications et interactions
Contre-indications et interactions
Contre-indications absolues
  • Grossesse.
  • Accident thromboembolique veineux évolutif.
  • Ménométrorragie inexpliquée.
  • Affection hépatique sévère en cours.
  • ATCD personnel de cancer hormonodépendant ou pathologies hormonodépendantes.
Interactions médicamenteuses
(liste non limitative)

Diminution de l'effet contraceptif, risque de grossesse :

  • millepertuis,
  • inducteur enzymatique :
    • certains antiépileptiques (phénobarbital, phénytoïne, primidone, carbamazépine),
    • rifabutine, rifampicine,
    • griséofulvine,
    • certains antirétroviraux (éfavirenz, névirapine, nelfinavir, ritonavir, lopinavir).

 

Tableau 3 - Prescription, surveillance et effets secondaires
Prescription
Dispositif

Étonogestrel 68 mg implant (ordonnance) +/- anesthésique local

Initiation
  • En l'absence de contraception antérieure :
    • s’assurer de l’absence de grossesse,
    • efficacité immédiate si inséré dans les 5 premiers jours du cycle (pas de contraception mécanique nécessaire), 
    • peut aussi être inséré à n'’importe quel jour du cycle : dans ce cas l'utilisation d'une contraception mécanique (préservatif) est nécessaire durant les 7 jours suivant l'initiation de la contraception.
  • En relais d’une contraception antérieure : technique du chevauchement (PDF).
  • En relais d'une interruption de grossesse au cours du 1er trimestre : efficacité immédiate si inséré le jour de l’interruption. Sinon, en cas de rapports sexuels non protégés précédant l’insertion, vérifier l’absence de grossesse ; l'utilisation d'une contraception mécanique (préservatif) est nécessaire durant les 7 jours suivant l'insertion.
  • En relais d'une grossesse ou d'une interruption de grossesse à partir du 2e trimestre : 
    • efficacité immédiate si inséré dans les 21 jours suivant l'accouchement.
    • si inséré plus de 21 jours après l'accouchement : l'utilisation d'une contraception mécanique (préservatif) est nécessaire durant les 7 jours suivant l'initiation de la contraception. En cas de rapports sexuels non protégés précédant l'insertion, vérifier l’absence de grossesse.
Durée d'action

Durée d’action : 3 ans (2 ans en cas de surpoids ou d’obésité).

Surveillance
Clinique

À 3 mois puis tous les ans : 

  • évaluation de la tolérance (voir effets secondaires),
  • palpation de l’implant en sous cutané. En cas d’implant non palpable : avis spécialisé pour localisation et retrait.
Biologique

Pas de surveillance

Effets secondaires
  • Aménorrhée (20 % des femmes). 
  • Métrorragies/spotting (20 % des femmes) :
    • s’assurer de l’absence de grossesse,
    • s’assurer de l’absence de pathologie cervico-utérine évolutive,
    • réassurance.
  • Si saignements persistants et/ou invalidants :
  • >10% des femmes : céphalées, acné, prise de poids, mastodynies ou tension mammaires, vaginite.
  • Fréquents : hyperphagie, pertes de cheveux, troubles de l’humeur (irritabilité, tristesse de l’humeur) baisse de la libido, bouffées de chaleur, douleurs abdominales, nausées, ballonnements, dysménorrhées.
  • Rarement : hypertension artérielle, grossesse extra-utérine, réaction allergique.
  • Lors de la mise en place ou du retrait : ecchymose, hématome, irritation, démangeaisons.
  • À plus long terme : cicatrice ou abcès au niveau point d'insertion. 
  • Un faible risque de migration locale ou intravasculaire. Autopalpation délicate recommandée une fois par mois, au cas où l'implant ne serait plus palpable, prendre contact avec un médecin.
  • En cas d’insertions profondes ou de migrations : risque de paresthésies par lésion nerveuse.

 

Tableau 4 - Principales informations à donner à la patiente
Informations de la patiente sous pilule œstroprogestative
  • Différents types de contraceptions et informations relatives (voir site).
  • Nécessité de signaler la prise de contraception à tout médecin (risque d’interaction avec les traitements et de perte d’efficacité).
  • Prévention des IST (voir fiche).
  • Pour les moins de 26 ans :
    • l’implant est délivré en pharmacie sur prescription médicale, de façon confidentielle et sans avance de frais,
    • la dispensation d'avance de frais s’applique pour :
      • la 1re consultation de contraception et de prévention des maladies sexuellement transmissibles,
      • la pose et le retrait de l’implant,
      • une consultation de suivi par un médecin ou une sage-femme réalisée dans l’année suivant la 1re consultation,
      • puis une consultation/an, par un médecin ou une sage-femme, pour prescription de contraception et d’examens biologiques en lien avec la contraception.
    • Les mineures qui en font la demande peuvent bénéficier du secret sur l’ensemble de leur parcours contraceptif (consultations,examens biologiques, délivrance et prise en charge).
  • À partir de 26 ans, l'implant est remboursée à 65 % par l'Assurance Maladie dans les conditions habituelles.

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Prescription d'IPP en cas de traitement par AINS
Indications
  • Co-prescription d’IPP et d’AINS en prévention de l'UGD uniquement si :
    • personnes ≥ 65 ans, ou
    • antécédent d’ulcère gastrique ou duodénal (dans ce cas une infection à H. pylori doit être recherchée et traitée, voir fiche), ou
    • association de l'AINS à (pour rappel : ces associations doivent de principe être évitées) :
      • un antiagrégant plaquettaire (notamment l’aspirine à faible dose et le clopidogrel), ou
      • un corticoïde, ou
      • un anticoagulant.
  • Les IPP doivent être interrompus en même temps que le traitement par AINS.
  • IPP inutiles pour prévenir les complications digestives des antiagrégants plaquettaires/anticoagulants (sans AINS) chez les patients ayant un faible risque de complication (pas d’antécédents d’UGD ou d’hémorragie digestive haute notamment).
Ordonnances
(dose préventive)

Surveillance des plaquettes sous héparine
Indications
  • Surveillance plaquettaire systématique des plaquettes en cas de situation à risque intermédiaire ou élevé de thrombopénie induite par l'héparine (TIH) :
    • risque intermédiaire :
      • patient présentant un cancer.
      • traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative et contexte chirurgical (dont césarienne) ou traumatique (immobilisation...).
      • traitement par HNF à dose prophylactique.
      • antécédents d’exposition à une HNF ou aux HBPM dans les 6 derniers mois (en cas de réintroduction après une exposition récente, la chute des plaquettes peut être très rapide).
    • risque élevé :
      • traitement par HNF et contexte de chirurgie (dont césarienne).
      • traitement par HNF à dose curative.
      • circulation extracorporelle.
  • Un traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative ne nécessite pas de surveillance systématique des plaquettes en contexte médical (sauf cancer) ou obstétrical (sauf chirurgie, dont césarienne) ou en cas de traumatisme mineur.
Modalités
  • Le rythme de surveillance des plaquettes n'est pas consensuel. La proposition retenue ici est celle des recommandations de l'ANSM (2011).
  • Situations nécessitant une surveillance plaquettaire systématique (voir ci-avant) : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • puis 2 fois par semaine pendant 1 mois,
    • puis 1 fois par semaine jusqu'à l'arrêt du traitement (la nécessité de poursuivre la surveillance au-delà de 4-6 semaines n'est pas consensuelle),
    • et à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde.
  • Situation ne nécessitant pas de surveillance plaquettaire systématique : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse ou nécrose au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde lors de l'injection.
Interprétation

Risque de TIH évalué par le score des 4T (calculateur) :

  • 0 à 3 : risque faible
  • 4 ou 5 : risque modéré
  • 6 à 8 : risque élevé

Toute suspicion de TIH ou score 4T ≥ 4 doit conduire à un arrêt immédiat du traitement par HBPM et à solliciter un avis spécialisé en urgence pour introduire un relais par anticoagulant non héparinique et poursuivre les explorations par un dosage des anticorps anti-PF4.