Syndrome prémenstruel

Tableau 1 - Critères diagnostiques du syndrome prémenstruel
Diagnostic
  • Il est clinique.
  • Réaliser un journal des symptômes sur plusieurs cycles (PDF).
Au moins 1 signe physique + 1 signe neuropsychique entraînant un retentissement significatif.
Signes physiquesSignes neuropsychiques
  • Mastodynies (parfois isolées) ou gonflement des seins.
  • Ballonnement abdominal (congestion pelvienne).
  • Œdèmes des membres.
  • Prise de poids.
  • Soif et où envies de nourriture.
  • Céphalées.
  • Douleurs abdominales.
  • Manifestations cutanées.
  • Douleurs articulaires ou musculaires.
  • Asthénie.
  • Irritabilité.
  • Difficultés de concentration.
  • Anxiété.
  • Tristesse de l'humeur.
  • Crises de larmes.
  • Confusion.
  • Retrait social.
  • Accès de colère.
  • Insomnie.
  • Modifications de la libido.
+  Chronologie compatible
  • Pendant au moins 3 cycles consécutifs.
  • Apparition dans les jours précédant les règles et disparition au début ou au cours des menstruations (absents entre le 4e et le 13e jour du cycle).

 

Tableau 2 - Prise en charge
Prise en charge du syndrome prémenstruel
ÉducationVersion imprimable
Si une contraception est souhaitée
  • Contraception œstroprogestative :
    • voir fiche,
    • préférer les pilules faiblement dosées en œstrogènes (type LEELOO ou OPTILOVA), qui peuvent être proposées en continu (ordonnance LEELOO schéma sans règles),
    • la contraception oestroprogestative peut cependant majorer les symptômes chez certaines patientes.
  • Alternative : progestérone micronisée entre le 16e et le 25e jour du cycle ou macroprogestatifs (surveiller l'absence de survenue d'un méningiome en cas de prise prolongée).

Efficacité sur les symptômes psychiques et physiques.

Mastodynies isoléesVoir fiche
Troubles neuropsychiques
  • Antidépresseurs ISRS (ordonnance) avec augmentation progressive des doses (posologie nécessaire généralement plus faible que pour les épisodes dépressifs majeurs).
  • Efficacité sur les symptômes psychiques et parfois sur certains symptômes physiques.
Syndrome œdémateux isolé
  • Diurétiques : antialdostérone : spironolactone 25 à 100mg/j en phase lutéale (14 derniers jours du cycle), à augmenter progressivement (ordonnance).
  • Surveillance biologique par ionogramme sanguin et créatinine (ordonnance) :
    • à 15 jours et 1 mois après l’introduction (ou changement de dose),
    • puis tous les 6 mois à 1 an.
Autres

En cours d'évaluation :

  • thérapies cognitives et comportementales :
    • pleine conscience,
    • thérapies basées sur l'acceptation,
  • supplémentation calcique (500 mg 2 à 3 fois par jour).

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Formations de notre partenaire en lien avec la thématique

 

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Prescription d'IPP en cas de traitement par AINS
Indications
  • Co-prescription d’IPP et d’AINS en prévention de l'UGD uniquement si :
    • personnes ≥ 65 ans, ou
    • antécédent d’ulcère gastrique ou duodénal (dans ce cas une infection à H. pylori doit être recherchée et traitée, voir fiche), ou
    • association de l'AINS à (pour rappel : ces associations doivent de principe être évitées) :
      • un antiagrégant plaquettaire (notamment l’aspirine à faible dose et le clopidogrel), ou
      • un corticoïde, ou
      • un anticoagulant.
  • Les IPP doivent être interrompus en même temps que le traitement par AINS.
  • IPP inutiles pour prévenir les complications digestives des antiagrégants plaquettaires/anticoagulants (sans AINS) chez les patients ayant un faible risque de complication (pas d’antécédents d’UGD ou d’hémorragie digestive haute notamment).
Ordonnances
(dose préventive)

Surveillance des plaquettes sous héparine
Indications
  • Surveillance plaquettaire systématique des plaquettes en cas de situation à risque intermédiaire ou élevé de thrombopénie induite par l'héparine (TIH) :
    • risque intermédiaire :
      • patient présentant un cancer.
      • traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative et contexte chirurgical (dont césarienne) ou traumatique (immobilisation...).
      • traitement par HNF à dose prophylactique.
      • antécédents d’exposition à une HNF ou aux HBPM dans les 6 derniers mois (en cas de réintroduction après une exposition récente, la chute des plaquettes peut être très rapide).
    • risque élevé :
      • traitement par HNF et contexte de chirurgie (dont césarienne).
      • traitement par HNF à dose curative.
      • circulation extracorporelle.
  • Un traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative ne nécessite pas de surveillance systématique des plaquettes en contexte médical (sauf cancer) ou obstétrical (sauf chirurgie, dont césarienne) ou en cas de traumatisme mineur.
Modalités
  • Le rythme de surveillance des plaquettes n'est pas consensuel. La proposition retenue ici est celle des recommandations de l'ANSM (2011).
  • Situations nécessitant une surveillance plaquettaire systématique (voir ci-avant) : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • puis 2 fois par semaine pendant 1 mois,
    • puis 1 fois par semaine jusqu'à l'arrêt du traitement (la nécessité de poursuivre la surveillance au-delà de 4-6 semaines n'est pas consensuelle),
    • et à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde.
  • Situation ne nécessitant pas de surveillance plaquettaire systématique : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse ou nécrose au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde lors de l'injection.
Interprétation

Risque de TIH évalué par le score des 4T (calculateur) :

  • 0 à 3 : risque faible
  • 4 ou 5 : risque modéré
  • 6 à 8 : risque élevé

Toute suspicion de TIH ou score 4T ≥ 4 doit conduire à un arrêt immédiat du traitement par HBPM et à solliciter un avis spécialisé en urgence pour introduire un relais par anticoagulant non héparinique et poursuivre les explorations par un dosage des anticorps anti-PF4.