Stérilisation à visée contraceptive (contraception définitive)

Information du patient 
  • Autorisée par la loi n°2001-588 du 4 juillet 2001.
  • Possible chez toute personne majeure sans condition d'âge, de nombre d'enfants ou de statut martial.
  • Nécessite 2 consultations :
    • consultation initiale,
    • consultation pré-opératoire,
    • délai légal de réflexion de 4 mois entre la 1re consultation et l'intervention.
  • Seul le consentement de la personne concernée est nécessaire.
  • En cas d’altération des facultés mentales justifiant un placement sous un régime de protection juridique (tutelle ou curatelle), la stérilisation à visée contraceptive nécessite l’accord du juge des tutelles. Cette situation n’est pas traitée ici.
Consultation initialeConsultation pré-opératoire 
  • Par n'importe quel médecin.
  • Discuter du motif de la demande.
  • Recueillir le consentement « libre, motivé et délibéré ».
  • Informer sur :
    • les techniques de contraception alternatives.
    • les techniques de stérilisation, les modalités de l'intervention et l'efficacité attendue, mais aussi sur le caractère définitif.
    • le fait que la stérilisation ne protège pas des IST.
  • Évoquer la possibilité de conservation des gamètes avant stérilisation, en rappelant leur efficacité aléatoire en cas d’utilisation,
  • Évoquer le risque de regret potentiel,
  • Proposer un accompagnement à la réflexion si nécessaire (psychologue, conseiller conjugal).
  • Remettre le dossier d’information (PDF).
  • Remettre le certificat de consultation initiale (PDF) en 2 exemplaires (1 pour le médecin et 1 pour le patient).
  • Faire signer le consentement (PDF) en 2 exemplaires (1 pour le médecin et 1 pour le patient).
  • Adresser à un médecin pratiquant l’intervention (courrier).
  • Par le médecin amené à pratiquer l'intervention.
  • Confirmation de la demande par écrit (PDF).
  • Choix de la technique chirurgicale.
  • Programmation de l'intervention.
 
Techniques de contraception définitive
  • Les méthodes de stérilisation doivent être présentées comme permanentes et irréversibles.
  • Des opérations restauratrice sont possibles mais les résultats sont aléatoires.
  • Rassurer sur le fait qu’elles n'entraînent pas de trouble hormonal, de la libido ou de l’érection.
  • Rassurer sur le fait que la vasectomie n'augmente pas le risque de cancer de la prostate ou du testicule.
FemmeHomme 

Stérilisation tubaire:

  • 3 techniques : 
    • ligature des trompes,
    • pose d’anneaux ou de clips,
    • salpingectomie totale ou partielle.
  • réalisée le plus souvent par cœlioscopie, rarement par laparotomie.
  • réalisée le plus souvent sous anesthésie générale en hospitalisation de jour (plus rarement une hospitalisation de quelques jours)
  • efficacité de l’ordre de 99 % (0.5 % de grossesses non souhaitées la 1re  année).
  • complications précoces : plaies urinaires, digestives ou vasculaires, hémopéritoine, hématome, abcès, reprise chirurgicale, transfusion

Vasectomie :

  • réalisée le plus souvent sous anesthésie locale et en hospitalisation de jour,
  • efficace 8 à 16 semaines après l'intervention, durant cette période :
    • recourir à un moyen de contraception, complémentaire, puis
    • contrôler l'azoospermie sur un spermogramme réalisé 3 mois après la vasectomie et au moins 30 éjaculations (ordonnance).
  • efficacité de l'ordre de 99 % (0.15 % de grossesses non souhaitées la 1re année),
  • complications :
    • précoces (infection, hématomes) dans 1 à 2 % des cas,
    • douleurs péri-opératoires dans 7 à 24 %,
    • échec (présence de spermatozoïdes mobiles sur le spermogramme à 6 mois post-vasectomie) dans < 1 % des cas si une technique efficace est réalisée,
    • syndrome douloureux post-vasectomie dans 3 à 8 % des cas : douleurs scrotales persistant ≥ 3 mois et interférant de manière significative avec les activités de la vie quotidienne (altérant la qualité de vie dans 1 à 2 % des cas).

rhumato
Soins palliatifs
MG + SP
Accès limité

Cette fiche fait parti du

 module Soins palliatifs.

Cette fiche fait parti du

 Module spécialité Rhumatologie.

Cette fiche fait parti des modules

 

Soins palliatifs

 

et

 

Médecine générale.

Pour pouvoir y accéder vous devez vous abonner à l'un de ces modules.

Déjà inscrit ? Se connecter

Médecine générale
Module Médecine générale
Les situations les plus fréquentes en médecine générale.
MG

Accès limité

Cette fiche fait parti du 

module Médecine générale.

Déjà inscrit ? Se connecter

accès limité

Accès réservé aux professionnels de santé

Cette fonctionnalité est réservée aux utilisateurs d’Ordotype.

Pour pouvoir y accéder vous devez être connecté à Ordotype. Si vous n’avez pas encore de compte, inscrivez-vous et profitez d’un mois d’essai gratuit.

Déjà inscrit ? Se connecter

Pour savoir quelle ordonnance utiliser, consultez les rappels cliniques.
Stérilisation - Spermogramme
fleche
Stérilisation - Spermogramme
fleche
Stérilisation - Spermogramme
fleche

Mes bilans

Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Créer une ordonnance
Pour savoir quelle ordonnance utiliser, consultez les rappels cliniques.
Stérilisation - Spermogramme
fleche
Stérilisation - Spermogramme
fleche

Mes ordonnances

Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Créer une ordonnance

Mes fiches conseils

Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Invalid Date
Créer une fiche conseil
Pour savoir quelle ordonnance utiliser, consultez les rappels cliniques.
Stérilisation - Spermogramme
flechewaiting gif
Formations de notre partenaire en lien avec la thématique

 

Ordotype ne se substitue ni à la décision ni à la responsabilité de prescription du professionnel de santé.

Prescription d'IPP en cas de traitement par AINS
Indications
  • Co-prescription d’IPP et d’AINS en prévention de l'UGD uniquement si :
    • personnes ≥ 65 ans, ou
    • antécédent d’ulcère gastrique ou duodénal (dans ce cas une infection à H. pylori doit être recherchée et traitée, voir fiche), ou
    • association de l'AINS à (pour rappel : ces associations doivent de principe être évitées) :
      • un antiagrégant plaquettaire (notamment l’aspirine à faible dose et le clopidogrel), ou
      • un corticoïde, ou
      • un anticoagulant.
  • Les IPP doivent être interrompus en même temps que le traitement par AINS.
  • IPP inutiles pour prévenir les complications digestives des antiagrégants plaquettaires/anticoagulants (sans AINS) chez les patients ayant un faible risque de complication (pas d’antécédents d’UGD ou d’hémorragie digestive haute notamment).
Ordonnances
(dose préventive)

Surveillance des plaquettes sous héparine
Indications
  • Surveillance plaquettaire systématique des plaquettes en cas de situation à risque intermédiaire ou élevé de thrombopénie induite par l'héparine (TIH) :
    • risque intermédiaire :
      • patient présentant un cancer.
      • traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative et contexte chirurgical (dont césarienne) ou traumatique (immobilisation...).
      • traitement par HNF à dose prophylactique.
      • antécédents d’exposition à une HNF ou aux HBPM dans les 6 derniers mois (en cas de réintroduction après une exposition récente, la chute des plaquettes peut être très rapide).
    • risque élevé :
      • traitement par HNF et contexte de chirurgie (dont césarienne).
      • traitement par HNF à dose curative.
      • circulation extracorporelle.
  • Un traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative ne nécessite pas de surveillance systématique des plaquettes en contexte médical (sauf cancer) ou obstétrical (sauf chirurgie, dont césarienne) ou en cas de traumatisme mineur.
Modalités
  • Le rythme de surveillance des plaquettes n'est pas consensuel. La proposition retenue ici est celle des recommandations de l'ANSM (2011).
  • Situations nécessitant une surveillance plaquettaire systématique (voir ci-avant) : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • puis 2 fois par semaine pendant 1 mois,
    • puis 1 fois par semaine jusqu'à l'arrêt du traitement (la nécessité de poursuivre la surveillance au-delà de 4-6 semaines n'est pas consensuelle),
    • et à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde.
  • Situation ne nécessitant pas de surveillance plaquettaire systématique : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse ou nécrose au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde lors de l'injection.
Interprétation

Risque de TIH évalué par le score des 4T (calculateur) :

  • 0 à 3 : risque faible
  • 4 ou 5 : risque modéré
  • 6 à 8 : risque élevé

Toute suspicion de TIH ou score 4T ≥ 4 doit conduire à un arrêt immédiat du traitement par HBPM et à solliciter un avis spécialisé en urgence pour introduire un relais par anticoagulant non héparinique et poursuivre les explorations par un dosage des anticorps anti-PF4.