Sécheresse oculaire

Clinique
  • Rougeur oculaire.
  • Sensation de grains de sable plus ou moins douloureuse.
  • En cas de sécheresse oculaire importante et/ou de signes ophtalmologiques associés (œil rouge, baisse de l'acuité visuelle, douleur oculaire) un avis ophtalmologique rapide est nécessaire pour éliminer une kératite.
Traitement
Règles hygiéno-diététiques
(version imprimable)
  • Limiter le port de lentilles.
  • Éviter l'exposition à la fumée de tabac.
  • Éviter l'air conditionné.
  • Humidifier les pièces (plantes vertes, humidificateurs, linge mouillé).
  • Aérer quotidiennement.
  • Porter des lunettes en cas de vent.
  • Faire des pauses en cas d'utilisation prolongée d'écrans et baisser l'écran de sorte que le regard se porte vers le bas.
  • Se laver régulièrement les mains pour éviter les infections.
  • Éviter les traitements favorisants.
Substituts lacrymaux
  • Utilisation systématique.
  • Il existe différents types de substituts avec une tenue plus ou moins longue (les substituts les plus épais ont en général la tenue la plus longue mais ont tendance à brouiller la vision).
  • Il est possible d'associer des substituts de viscosité différentes comme des larmes artificielles et un gel.
  • En cas de difficulté à choisir le plus adapté, un avis spécialisé peut être utile.
  • Exemple d'ordonnance avec larmes artificielles et carbomère 0,2 %.
Autres
  • Sur avis spécialisé.
  • Indication selon l'étiologie et la sévérité.
  • Traitements locaux : corticoïdes, ciclosporine A, lifitegrast.
  • Traitements systémiques : supplémentation en omega-3 poly-insaturés et/ou en anti-oxydants, varénicline par voie nasale.
  • Traitement instrumental ou chirurgical.
Étiologies
Médicaments
  • Action forte :
    • atropine, atropiniques,
    • antidépresseurs imipraminiques,
    • neuroleptiques,
    • antiparkinsoniens,
    • antalgiques morphiniques,
    • antalgiques opiacés faibles,
    • toxine botulique de type A,
    • anti arythmiques de classe 1A,
    • antihistaminiques anticholinergiques,
    • anti acnéiques (isotrétinoïne),
    • substances addictives (tabac, ecstasy, cannabis, cocaïne),
    • certaines chimiothérapies.
  • Action modérée :
    • β-bloquants,
    • α-bloquants,
    • inhibiteurs calciques,
    • benzodiazépines,
    • ISRS.
Causes générales
  • Âge.
  • Maladies systémiques (dont syndrome de Gougerot Sjögren, polyarthrite rhumatoïde et lupus érythémateux systémique).
  • Périménopause et ménopause.
  • Déficit androgénique ou ovarien.
  • Diabète mal contrôlé.
  • Déshydratation.
  • Troubles psychiques.
  • Réaction greffon contre l'hôte.
  • Dysthyroïdie.
  • Infection par VHC, VIH, HTLV-1, EBV.
  • Sarcoïdose.
  • Lymphome.
  • Amylose.
  • Maladie associée aux IgG4.
  • Réaction du greffon contre l'hôte.
  • Syndrome dépressif.
Causes locales
  • Chirurgie réfractive (laser).
  • Blépharite.
  • Malposition des paupières.
  • Hyper-évaporation par dysfonctionnement meibomien (rosacée, voir fiche) ou autres inflammations chroniques meibomiennes.
  • Lésion nerveuse de la cornée,
  • Atteinte conjonctivale fibrosante (pemphigoïde cicatricielle oculaire...).
  • Lentilles de contact.
  • Neuropathie empêchant le clignement des paupières.
  • Chirurgies des paupières.
  • Clignement incomplet.
  • Agression environnementale.

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Prescription d'IPP en cas de traitement par AINS
Indications
  • Co-prescription d’IPP et d’AINS en prévention de l'UGD uniquement si :
    • personnes ≥ 65 ans, ou
    • antécédent d’ulcère gastrique ou duodénal (dans ce cas une infection à H. pylori doit être recherchée et traitée, voir fiche), ou
    • association de l'AINS à (pour rappel : ces associations doivent de principe être évitées) :
      • un antiagrégant plaquettaire (notamment l’aspirine à faible dose et le clopidogrel), ou
      • un corticoïde, ou
      • un anticoagulant.
  • Les IPP doivent être interrompus en même temps que le traitement par AINS.
  • IPP inutiles pour prévenir les complications digestives des antiagrégants plaquettaires/anticoagulants (sans AINS) chez les patients ayant un faible risque de complication (pas d’antécédents d’UGD ou d’hémorragie digestive haute notamment).
Ordonnances
(dose préventive)

Surveillance des plaquettes sous héparine
Indications
  • Surveillance plaquettaire systématique des plaquettes en cas de situation à risque intermédiaire ou élevé de thrombopénie induite par l'héparine (TIH) :
    • risque intermédiaire :
      • patient présentant un cancer.
      • traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative et contexte chirurgical (dont césarienne) ou traumatique (immobilisation...).
      • traitement par HNF à dose prophylactique.
      • antécédents d’exposition à une HNF ou aux HBPM dans les 6 derniers mois (en cas de réintroduction après une exposition récente, la chute des plaquettes peut être très rapide).
    • risque élevé :
      • traitement par HNF et contexte de chirurgie (dont césarienne).
      • traitement par HNF à dose curative.
      • circulation extracorporelle.
  • Un traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative ne nécessite pas de surveillance systématique des plaquettes en contexte médical (sauf cancer) ou obstétrical (sauf chirurgie, dont césarienne) ou en cas de traumatisme mineur.
Modalités
  • Le rythme de surveillance des plaquettes n'est pas consensuel. La proposition retenue ici est celle des recommandations de l'ANSM (2011).
  • Situations nécessitant une surveillance plaquettaire systématique (voir ci-avant) : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • puis 2 fois par semaine pendant 1 mois,
    • puis 1 fois par semaine jusqu'à l'arrêt du traitement (la nécessité de poursuivre la surveillance au-delà de 4-6 semaines n'est pas consensuelle),
    • et à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde.
  • Situation ne nécessitant pas de surveillance plaquettaire systématique : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse ou nécrose au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde lors de l'injection.
Interprétation

Risque de TIH évalué par le score des 4T (calculateur) :

  • 0 à 3 : risque faible
  • 4 ou 5 : risque modéré
  • 6 à 8 : risque élevé

Toute suspicion de TIH ou score 4T ≥ 4 doit conduire à un arrêt immédiat du traitement par HBPM et à solliciter un avis spécialisé en urgence pour introduire un relais par anticoagulant non héparinique et poursuivre les explorations par un dosage des anticorps anti-PF4.