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Communiquer sur les questions fréquentes (hydratation / alimentation) en soins palliatifs

Tableau 1 - Hydratation et nutrition en fin de vie
Non-recours ou arrêt de l'hydratation et de la nutrition artificielles en fin de vie
(conseils imprimables)
Messages clés
  • Le patient ne meurt pas de faim ou de soif : c'est parce qu'il meurt qu'il n'a plus faim ni soif.
  • L'hydratation et la nutrition artificielles sont des techniques de maintien artificiel en vie qui peuvent relever de l'obstination déraisonnable en fin de vie en prolongeant l'agonie.
Hydratation en fin de vie
Pourquoi faut-il éviter l'hydratation parentérale en situation terminale ?
  • Les mécanismes physiopathologiques de la fin de vie favorisent la rétention d'eau (création d'un troisième secteur).
  • Le risque principal est l'encombrement bronchique et la détresse respiratoire.
  • Les œdèmes diffus et l'anasarque sont également pourvoyeurs d'inconfort.
  • L'œdème diminue l'absorption des perfusions sous-cutanées si elles sont nécessaires.
Le patient risque-t-il d'avoir soif ?
  • Dans la majorité des cas, il n'existe pas de sensation de soif en fin de vie.
  • Si le patient décrit une sensation de soif, elle est en réalité liée à la sécheresse buccale :
    • la réalisation de soins de bouche est alors essentielle (voir fiche),
    • une éventuelle oxygénothérapie, si elle n'améliore pas la dyspnée, doit être arrêtée pour éviter de majorer la sécheresse buccale (voir fiche).
Quels sont les bénéfices secondaires de la déshydratation ?
  • La déshydratation entraîne une sécrétion d'opioïdes cérébraux, ce qui diminue la douleur.
  • La réduction du volume urinaire permet de limiter des mobilisations parfois inconfortables.
  • La diminution des œdèmes péritumoraux peut permettre une diminution de la douleur.
Nutrition en fin de vie
Pourquoi faut-il limiter la nutrition en fin de vie ?
  • En fin de vie, la nutrition doit être adaptée aux envies du patient, on parle d'alimentation "plaisir".
  • Les risques d'inconfort liés à l'alimentation sont principalement :
    • nausées/vomissements/douleurs abdominales en cas d'occlusion/tumeur digestive,
    • pneumopathie d'inhalation et détresse respiratoire en cas de troubles de la déglutition.
  • Les techniques de nutrition artificielle peuvent être source d'inconfort en fin de vie :
    • douleurs abdominales,
    • pneumopathies d'inhalation,
    • majoration des apports liquidiens (voir ci-avant),
    • inconfort lié au matériel,
    • perturbation du transit intestinal.
  • En situation terminale, le maintien d'une nutrition artificielle concourt à prolonger la phase agonique.
Le patient risque-t-il d'avoir faim ?
  • Non, la sensation de faim disparaît en fin de vie.
  • Il existe même dans beaucoup de situations un dégoût de la nourriture en phase terminale.
  • Le jeûne entraîne une production de corps cétoniques qui a un effet anorexique central.
Quels sont les bénéfices secondaires de l'arrêt de la nutrition ?

Le jeûne entraîne une sécrétion d'opioïdes cérébraux, ce qui diminue la douleur.

 

Tableau 2 - Techniques de communication
Éthique de communication
(Réponse aux questions les plus fréquentes)
S'appuyer sur le malade
  • Rappel de la loi Claeys Leonetti.
  • Directives anticipées si elles ont été rédigées :
  • Mettre en évidence les éléments cliniques allant dans le sens de la décision.
Arrêt de l'alimentation et de l'hydratation ne signifie pas arrêt des soins
  • Explication des soins de bouche et proposition d'intégrer les proches à leur réalisation (voir fiche).
  • Souligner que la réalisation des soins de bouche demande plus de temps que la pose d'une perfusion parentérale.
Ne pas faire peser le poids de la décision sur les proches
  • Rappeler le rôle consultatif des proches afin de porter la parole du patient.
  • Mais rappeler le rôle décisionnel du médecin.
Anticiper
  • Repérer les familles pour qui l'alimentation/l'hydratation est un moyen d'entrer en relation avec l'autre afin de les préparer progressivement à l'arrêt.
  • Proposer en amont d'autres moyens d'entrer en interaction (lecture, musique, etc.).
Contourner les projections des proches

Si le proche se projette à la place du patient ("à sa place, j'aurais faim et soif"), rappeler que la personne en fin de vie n'a pas les mêmes ressentis qu'une personne non malade et qu'il est impossible de transposer son propre vécu sur celui de l'autre.

En cas de prescription de perfusion sous cutanée pour « désangoisser » la famille ou diminuer la culpabilité de l’équipe (médecin compris), des limites s’imposent
  • L'arrêt de la perfusion doit être la priorité en cas d'apparition d'œdème, d'encombrement ou de douleur au point de ponction.
  • La contention est inenvisageable en fin de vie afin de maintenir une perfusion si le patient l'arrache.

rhumato
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Créé le
{{08/11/2022}}

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Prescription d'IPP en cas de traitement par AINS
Indications
  • Co-prescription d’IPP et d’AINS en prévention de l'UGD uniquement si :
    • personnes ≥ 65 ans, ou
    • antécédent d’ulcère gastrique ou duodénal (dans ce cas une infection à H. pylori doit être recherchée et traitée, voir fiche), ou
    • association de l'AINS à (pour rappel : ces associations doivent de principe être évitées) :
      • un antiagrégant plaquettaire (notamment l’aspirine à faible dose et le clopidogrel), ou
      • un corticoïde, ou
      • un anticoagulant.
  • Les IPP doivent être interrompus en même temps que le traitement par AINS.
  • IPP inutiles pour prévenir les complications digestives des antiagrégants plaquettaires/anticoagulants (sans AINS) chez les patients ayant un faible risque de complication (pas d’antécédents d’UGD ou d’hémorragie digestive haute notamment).
Ordonnances
(dose préventive)

Surveillance des plaquettes sous héparine
Indications
  • Surveillance plaquettaire systématique des plaquettes en cas de situation à risque intermédiaire ou élevé de thrombopénie induite par l'héparine (TIH) :
    • risque intermédiaire :
      • patient présentant un cancer.
      • traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative et contexte chirurgical (dont césarienne) ou traumatique (immobilisation...).
      • traitement par HNF à dose prophylactique.
      • antécédents d’exposition à une HNF ou aux HBPM dans les 6 derniers mois (en cas de réintroduction après une exposition récente, la chute des plaquettes peut être très rapide).
    • risque élevé :
      • traitement par HNF et contexte de chirurgie (dont césarienne).
      • traitement par HNF à dose curative.
      • circulation extracorporelle.
  • Un traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative ne nécessite pas de surveillance systématique des plaquettes en contexte médical (sauf cancer) ou obstétrical (sauf chirurgie, dont césarienne) ou en cas de traumatisme mineur.
Modalités
  • Le rythme de surveillance des plaquettes n'est pas consensuel. La proposition retenue ici est celle des recommandations de l'ANSM (2011).
  • Situations nécessitant une surveillance plaquettaire systématique (voir ci-avant) : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • puis 2 fois par semaine pendant 1 mois,
    • puis 1 fois par semaine jusqu'à l'arrêt du traitement (la nécessité de poursuivre la surveillance au-delà de 4-6 semaines n'est pas consensuelle),
    • et à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde.
  • Situation ne nécessitant pas de surveillance plaquettaire systématique : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse ou nécrose au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde lors de l'injection.
Interprétation

Risque de TIH évalué par le score des 4T (calculateur) :

  • 0 à 3 : risque faible
  • 4 ou 5 : risque modéré
  • 6 à 8 : risque élevé

Toute suspicion de TIH ou score 4T ≥ 4 doit conduire à un arrêt immédiat du traitement par HBPM et à solliciter un avis spécialisé en urgence pour introduire un relais par anticoagulant non héparinique et poursuivre les explorations par un dosage des anticorps anti-PF4.