Hémorragies en soins palliatifs

Tableau 1 - Anticiper une hémorragie
Hémorragie : mesures anticipatoires
Communiquer
  • L'hémorragie est un symptôme anxiogène pour la plupart de la population.
  • Lorsqu'un risque hémorragique est identifié, il est important d'alerter l'équipe soignante (IDE, aide-soignants, kinésithérapeutes, etc.) afin de pouvoir anticiper la conduite à tenir, ce qui permet de sécuriser et rassurer les intervenants.
  • L'entourage doit également être prévenu du risque, selon les circonstances :
    • donner l'information de manière à ne pas être trop alarmant,
    • indiquer les premiers gestes à réaliser,
    • indiquer le professionnel à prévenir pour qu'il puisse intervenir.
Sécuriser
  • Mettre en place un plan d'action valable 24 h/24 h :
    • si possible : HAD (voir fiche) avec réalisation de prescriptions anticipées, ou
    • en l'absence d'HAD :
Aménager le domicileÉquiper la chambre avec des draps de couleur verte ou bleue (cela rend les tâches de sang moins visibles et donc moins traumatisantes pour l'entourage).

 

Tableau 2 - Hémorragie cataclysmique
Hémorragie cataclysmique
Définition
  • Hémorragie mettant en jeu brutalement le pronostic vital en raison de son abondance et de son caractère intarrissable.
  • C'est une urgence palliative.
Mesures non pharmacologiques
  • Rester calme.
  • Évaluer la pertinence de faire sortir l'entourage selon la situation (potentiel traumatisme).
  • Utiliser le matériel disponible pour limiter la propagation du sang dans la pièce (ex : compresses si saignement de la carotide, récipient en cas d'hématémèse, etc.).
Mesures pharmacologiques
  • Réalisation d'une sédation profonde d'emblée à durée indéterminée :
    • midazolam : par la technique de titration puis relais par dose d'entretien si le patient survit et qu'il est décidé collégialement d'une sédation profonde maintenue jusqu'au décès (voir fiche) :
      • par voie IV préférentiellement,
      • par voie SC sinon,
    • en l'absence de midazolam disponible, utiliser toute autre benzodiazépine disponible par voie injectable dans l'objectif d'obtenir une sédation.
  • Antalgie :
    • morphine injectable (voir fiche),
    • en l'absence d'opioïde disponible, tout autre antalgique injectable.
  • Traitement à visée hémostatique discutable (pas de recommandation à ce sujet) : acide tranexamique : 1 g IV.

 

Tableau 3 - Hémoptysie en situation palliative avancée à terminale
Hémoptysie en situation palliative avancée à terminale
Avertissement
  • Nous n'abordons ici que les cas d'hémoptysie en situation de limitation thérapeutique (dont la prise en charge symptomatique exclusive impose le non-recours aux explorations complémentaires).
  • Si le recours à des explorations complémentaires semble indiqué, dans le cadre d'une prise en charge spécifique se référer aux recommandations de prise en charge de l'hémoptysie à visée curative (voir fiche hémorragie digestive haute et hémorragie digestive basse).
Rappels cliniques
  • Il existe deux types d'hémoptysie :
    • l'hémoptysie de grande abondance / cataclysmique :
      • volume > 200 mL (2 verres),
      • risque asphyxique : détresse respiratoire,
    • l'hémoptysie de faible ou moyenne abondance :
      • crachats hémoptoïques, ou
      • volume < 200 mL (2 verres).
  • Il s'agit d'une urgence dans tous les cas.
Prise en charge d'une hémoptysie cataclysmique
Mesures non pharmacologiques
  • Voir tableau 2.
  • Mise en décubitus latéral du côté du saignement si celui-ci est connu, et selon la tolérance du patient.
Mesures pharmacologiques
  • Voir tableau 2, réalisation d'une sédation profonde continue maintenue jusqu'au décès.
  • En cas de détresse respiratoire associée, associer un traitement morphinique à visée eupnéisante (voir fiche symptômes respiratoires).
Prise en charge d'une hémoptysie de faible abondance
Mesures non pharmacologiques
  • Rassurer le patient et son entourage.
  • Expliquer le risque de récidive et la conduite à tenir le cas échéant (version imprimable) :
    • rester calme,
    • indiquer le professionnel à prévenir.
  • Indiquer la réalisation de prescriptions anticipées.
Mesures pharmacologiques
  • Arrêt de l'anticoagulation si patient sous anticoagulants.
  • Discuter l'arrêt des antiagrégants plaquettaires si patient traité par antiagrégants plaquettaires.
  • Traitements inhalés (aérosols) (prescription non réalisable par le médecin généraliste, à discuter avec l'HAD, voir fiche) :
    • 1re intention : sérum physiologique à 4°C,
    • si échec : solution adrénalinée,
    • si nouvel échec : acide tranexamique.
  • Traitements par voie IV (nécessite une HAD, voir fiche) :
    • 1re intention : terlipressine (attention aux contre-indications : athéromatose) :
      • posologie : 1 mg toutes les 4 à 6 h si hémoptysie,
      • prescription via l'HAD, ou
    • En cas de contre-indication : acide tranexamique :
      • 0,5 à 1 g 3 fois par jour si hémoptysie,
      • prescription via l'HAD.

 

Tableau 4 - Hémorragie digestive en situation palliative avancée à terminale
Hémorragie digestive en situation palliative avancée à terminale
Avertissement
  • Nous n'abordons ici que les cas d'hémorragie digestive en situation de limitation thérapeutique (dont la prise en charge symptomatique exclusive impose le non-recours aux explorations complémentaires).
  • Si le recours à des explorations complémentaires semble indiqué, dans le cadre d'une prise en charge spécifique se référer aux recommandations de prise en charge de l'hémorragie digestive à visée curative.
Hémorragie digestive haute en situation palliative avancée à terminale 
 Généralités
  • Le traitement dépend de la cause supposée de l'hémorragie, découlant du contexte clinique.
  • En l'absence d'orientation étiologique, il est possible d'associer les différents traitements pour limiter le risque symptomatique.
Hématémèse contrôlée ou méléna
Rupture de varices œsophagiennes
  • Contexte classique : patient cirrhotique.
  • Traitement :
    • terlipressine : 1 mg toutes les 4 h pendant 2 à 5 jours (HAD nécessaire, voir fiche), ou
    • alternatives possibles : somatostatine ou octréotide.
  • Arrêt de toute anticoagulation.
Ulcère gastro-duodénal
  • Contexte : 
    • antécédent d'UGD,
    • corticothérapie/AINS,
  • Prise en charge :
    • IPP :
      • IPP par voie intraveineuse (HAD nécessaire, voir fiche) : bolus de 80 mg d'ésoméprazole et relais IVSE à 8 mg/h pendant 72 h,
      • puis relais IPP per os après 72 h (ordonnance),
    • traitement hémostatique à discuter (HAD nécessaire, voir fiche) :
      • terlipressine 1 mg toutes les 4 h, ou
      • acide tranexamique 1 g IV.
    • arrêt de la corticothérapie à discuter selon son bénéfice,
    • arrêt des AINS, et relais par coxib à envisager si bénéfice antalgique avéré (ordonnance, malgré la contre-indication théorique).
Saignement d'origine tumorale
  • Contexte : tumeur digestive haute.
  • Prise en charge :
    • traitement hémostatique à discuter avec l'HAD (voir fiche),
    • antalgiques (voir fiche douleur).
Hématémèse cataclysmique
Mesures non pharmacologiques
  • Voir tableau 2.
  • Discuter la pose d'une sonde naso-gastrique en cas de persistance de l'hématémèse après la sédation (protection des voies aériennes).
Mesures pharmacologiquesVoir tableau 2, réalisation d'une sédation profonde continue maintenue jusqu'au décès.
Rectorragies en situation palliative avancée à terminale (hors hémorroïdes)
Mesures non pharmacologiques

Changement fréquent des protections pour éviter l'irritation cutanée.

Mesures pharmacologiques
  • Traitements hémostatiques :
    • étamsylate (ordonnance), ou
    • acide tranexamique :
      • ampoule buvable si difficultés à avaler les comprimés (ordonnance),
      • solution injectable si troubles de la vigilance (HAD nécessaire, voir fiche).
  • Arrêt des anticoagulants.
  • Arrêt des antiagrégants plaquettaires à discuter.

 

Tableau 5 - Hématurie macroscopique en situation palliative avancée à terminale
Hématurie macroscopique en situation palliative avancée à terminale
Bilan paracliniqueEn l'absence de cause évidente (tumeur urologique), et en présence de signes évocateurs d'infection, réaliser un ECBU (ordonnance) (l'antibiothérapie peut être justifiée à visée de confort uniquement).
Sondage vésical double courant
  • Protocole (PDF).
  • HAD nécessaire (voir fiche).
  • Lavages répétés, ou
  • Irrigation continue.
Mesures pharmacologiques
  • Traitement hémostatique :
    • voir tableau 4,
    • acide tranexamique en instillation vésicale (hors AMM) : 1 g d'acide tranexamique dans une poche d'irrigation.
  • Arrêt des anticoagulants.
  • Arrêt des antiagrégants plaquettaires à discuter.

 

Tableau 6 - Plaie cancéreuse hémorragique
Plaie cancéreuse hémorragique
Mesures non pharmacologiques
(version imprimable)
  • Serviettes et draps de couleur foncée.
  • Compression locale.
  • Application de froid.
Mesures pharmacologiques
  • Pansements :
    • plaie peu hémorragique et peu exsudative : hydrocellulaire,
    • plaie très hémorragique et/ou exsudative : alginate,
    • saignement non contrôlé par les pansements précédents : pansement hémostatique résorbable.
  • Acide tranexamique :
  • Antalgie adaptée (voir fiche douleur).
Prises en charge spécifiques

En cas de saignement non contrôlé et si l'état général du patient le justifie, discuter de mesures complémentaires :

  • radiothérapie,
  • cautérisation au nitrate d'argent.

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Formations de notre partenaire en lien avec la thématique

 

Ordotype ne se substitue ni à la décision ni à la responsabilité de prescription du professionnel de santé.

Prescription d'IPP en cas de traitement par AINS
Indications
  • Co-prescription d’IPP et d’AINS en prévention de l'UGD uniquement si :
    • personnes ≥ 65 ans, ou
    • antécédent d’ulcère gastrique ou duodénal (dans ce cas une infection à H. pylori doit être recherchée et traitée, voir fiche), ou
    • association de l'AINS à (pour rappel : ces associations doivent de principe être évitées) :
      • un antiagrégant plaquettaire (notamment l’aspirine à faible dose et le clopidogrel), ou
      • un corticoïde, ou
      • un anticoagulant.
  • Les IPP doivent être interrompus en même temps que le traitement par AINS.
  • IPP inutiles pour prévenir les complications digestives des antiagrégants plaquettaires/anticoagulants (sans AINS) chez les patients ayant un faible risque de complication (pas d’antécédents d’UGD ou d’hémorragie digestive haute notamment).
Ordonnances
(dose préventive)

Surveillance des plaquettes sous héparine
Indications
  • Surveillance plaquettaire systématique des plaquettes en cas de situation à risque intermédiaire ou élevé de thrombopénie induite par l'héparine (TIH) :
    • risque intermédiaire :
      • patient présentant un cancer.
      • traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative et contexte chirurgical (dont césarienne) ou traumatique (immobilisation...).
      • traitement par HNF à dose prophylactique.
      • antécédents d’exposition à une HNF ou aux HBPM dans les 6 derniers mois (en cas de réintroduction après une exposition récente, la chute des plaquettes peut être très rapide).
    • risque élevé :
      • traitement par HNF et contexte de chirurgie (dont césarienne).
      • traitement par HNF à dose curative.
      • circulation extracorporelle.
  • Un traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative ne nécessite pas de surveillance systématique des plaquettes en contexte médical (sauf cancer) ou obstétrical (sauf chirurgie, dont césarienne) ou en cas de traumatisme mineur.
Modalités
  • Le rythme de surveillance des plaquettes n'est pas consensuel. La proposition retenue ici est celle des recommandations de l'ANSM (2011).
  • Situations nécessitant une surveillance plaquettaire systématique (voir ci-avant) : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • puis 2 fois par semaine pendant 1 mois,
    • puis 1 fois par semaine jusqu'à l'arrêt du traitement (la nécessité de poursuivre la surveillance au-delà de 4-6 semaines n'est pas consensuelle),
    • et à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde.
  • Situation ne nécessitant pas de surveillance plaquettaire systématique : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse ou nécrose au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde lors de l'injection.
Interprétation

Risque de TIH évalué par le score des 4T (calculateur) :

  • 0 à 3 : risque faible
  • 4 ou 5 : risque modéré
  • 6 à 8 : risque élevé

Toute suspicion de TIH ou score 4T ≥ 4 doit conduire à un arrêt immédiat du traitement par HBPM et à solliciter un avis spécialisé en urgence pour introduire un relais par anticoagulant non héparinique et poursuivre les explorations par un dosage des anticorps anti-PF4.