Hypersudation

Tableau 1 - Bilan et traitement
Bilan de 1re intention (ordonnance)
  • NFS.
  • CRP.
  • TSH.
  • Glycémie à jeun.

À compléter par une recherche de tumeur en cas de forte suspicion.

Traitement symptomatique
  • Éducation (version imprimable).
  • Détranspirants à base de sels d'aluminium (ordonnance) :
    • il n'y a pas de lien démontré entre les sels d'aluminium topiques et l'augmentation du risque de cancer.
    • le passage systémique de l'aluminium des détranspirants semble très faible, cependant que les agences de sécurité européennes et françaises recommandent de ne pas dépasser la concentration de 10.60 % d'aluminium pour les déodorants en spray et 6.25 % pour les déodorants non en spray (voir 0.65 % pour l'ANSM). Ne pas appliquer les détranspirants à base d'aluminium sur une peau lésée.
    • Maillard et Lecouflet (source) proposent un protocole à base de d'aluminium hexahydraté à la concentration plus importante de 10 à 35 %.
  • En cas d'échec : avis spécialisé.

 

Tableau 2 - Principales étiologies
Hyperhidrose primaire (idiopathique)
Critères diagnostiques
  • Production de sueurs qui dépasse les quantités nécessaires à la thermorégulation, ET
  • Évolution > 6 mois, ET
  • Atteinte focale (paumes, aisselles, plantes...), ET
  • Au moins 4 des 7 critères suivants :
    • implique essentiellement les aisselles, les paumes, les plantes ou la région craniofaciale,
    • bilatérale et relativement symétrique,
    • épisode au minimum hebdomadaire,
    • pas de sudation nocturne,
    • début avant l’âge de 25 ans,
    • antécédents familiaux,
    • impact sur les activités quotidiennes.
Hyperhidrose secondaire (étiologies, liste non exhaustive)
Médicamenteux
  • Antidépresseurs, antipsychotiques, anxiolytiques.
  • Agonistes cholinergiques.
  • Antiémétiques.
  • Opiacés.
  • Antipyrétiques.
  • Antinéoplasiques.
  • Amiodarone.
  • AINS.
  • Anti-œstrogènes.
  • Interféron.
  • β-bloquants.
Endocrinien
Neurologique
  • Neuropathies périphériques.
  • Maladie de Parkinson.
  • Lésions médullaires.
  • AVC (hyperhidrose du côté paralysé).
  • Malformations d'Arnold-Chiari.
  • Syndrome de Frey.
  • Syndrome du défilé thoracique.
  • Post-sympathectomie.
  • Occlusion du tronc basilaire (hyperhidrose de la face, du thorax et des bras).
  • Syndrome de Pourfour le Petit (hyperhidrose hémilatérale associée à une mydriase, exophtalmie, élargissement de la fente palpébrale).
  • Syndrome de Ross (anhidrose, aréflexie et pupillotonie, intolérance à la chaleur. Hyperhidrose régionale compensatrice).
  • Syndrome d'Harlequin (hyperhidrose d'une hémiface et hyperthermie).
  • Syndrome de Shapiro (épisodes d'hyperthermie puis malaise : agénésie du corps calleux).
  • Sclérose en plaques.
Tumorale
  • Lymphomes.
  • Maladies myéloprolifératives.
  • Carcinome pulmonaire.
  • Autres cancers.
Infectieux
  • Tuberculose.
  • VIH (voir fiche).
  • Endocardite.
Toxique
  • Ethylisme chronique (voir fiche).
  • Sevrage substances (OH, cocaïne, opiacés).
PsychiatriqueTroubles anxieux

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Prescription d'IPP en cas de traitement par AINS
Indications
  • Co-prescription d’IPP et d’AINS en prévention de l'UGD uniquement si :
    • personnes ≥ 65 ans, ou
    • antécédent d’ulcère gastrique ou duodénal (dans ce cas une infection à H. pylori doit être recherchée et traitée, voir fiche), ou
    • association de l'AINS à (pour rappel : ces associations doivent de principe être évitées) :
      • un antiagrégant plaquettaire (notamment l’aspirine à faible dose et le clopidogrel), ou
      • un corticoïde, ou
      • un anticoagulant.
  • Les IPP doivent être interrompus en même temps que le traitement par AINS.
  • IPP inutiles pour prévenir les complications digestives des antiagrégants plaquettaires/anticoagulants (sans AINS) chez les patients ayant un faible risque de complication (pas d’antécédents d’UGD ou d’hémorragie digestive haute notamment).
Ordonnances
(dose préventive)

Surveillance des plaquettes sous héparine
Indications
  • Surveillance plaquettaire systématique des plaquettes en cas de situation à risque intermédiaire ou élevé de thrombopénie induite par l'héparine (TIH) :
    • risque intermédiaire :
      • patient présentant un cancer.
      • traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative et contexte chirurgical (dont césarienne) ou traumatique (immobilisation...).
      • traitement par HNF à dose prophylactique.
      • antécédents d’exposition à une HNF ou aux HBPM dans les 6 derniers mois (en cas de réintroduction après une exposition récente, la chute des plaquettes peut être très rapide).
    • risque élevé :
      • traitement par HNF et contexte de chirurgie (dont césarienne).
      • traitement par HNF à dose curative.
      • circulation extracorporelle.
  • Un traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative ne nécessite pas de surveillance systématique des plaquettes en contexte médical (sauf cancer) ou obstétrical (sauf chirurgie, dont césarienne) ou en cas de traumatisme mineur.
Modalités
  • Le rythme de surveillance des plaquettes n'est pas consensuel. La proposition retenue ici est celle des recommandations de l'ANSM (2011).
  • Situations nécessitant une surveillance plaquettaire systématique (voir ci-avant) : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • puis 2 fois par semaine pendant 1 mois,
    • puis 1 fois par semaine jusqu'à l'arrêt du traitement (la nécessité de poursuivre la surveillance au-delà de 4-6 semaines n'est pas consensuelle),
    • et à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde.
  • Situation ne nécessitant pas de surveillance plaquettaire systématique : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse ou nécrose au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde lors de l'injection.
Interprétation

Risque de TIH évalué par le score des 4T (calculateur) :

  • 0 à 3 : risque faible
  • 4 ou 5 : risque modéré
  • 6 à 8 : risque élevé

Toute suspicion de TIH ou score 4T ≥ 4 doit conduire à un arrêt immédiat du traitement par HBPM et à solliciter un avis spécialisé en urgence pour introduire un relais par anticoagulant non héparinique et poursuivre les explorations par un dosage des anticorps anti-PF4.