Dermite irritative érythémateuse (érythème fessier du nourrisson)

Diagnostic (image)
  • Principale cause d'érythème fessier du nourrisson.
  • Irritation des fesses.
  • Localisation initiale aux zones convexes, épargnant les plis (dont le sillon interfessier), en "W".
  • Lésions liées à la macération de la peau en contact prolongé ou fréquent avec les couches souillées, pouvant être favorisées par un nettoyage insuffisant ou l'utilisation de produits irritants.
Traitement
En cas de doute ou d'échec du traitement : avis spécialisé.
Diagnostics différentiels
FamilleSignes d'orientationÉtiologies
Lésion traumatiquePlaies, hématome
  • Violences (voir fiche).
  • Plaies accidentelles.
Dermites irritativesAtteinte initiale des zones convexes
  • Dermite vésiculo-pustuleuse.
  • Dermite nodulaire.
Dermites infectieusesAtteinte initiale des plis
  • Mycose du siège (intertrigo à C. albicans, voir fiche).
  • Anite streptococcique :
    • atteinte péri-anale douloureuse et/ou pririgineuse + fièvre,
    • à traiter comme une dermo-hypodermite (voir fiche),
    • faire un prélèvement bactériologique
      • streptocoque β-hémolytique,
      • possibilité d'utiliser un test de diagnostic rapide streptococcique (classiquement utilisé dans les angines).
  • Condylome : transmission materno-fœtale fréquente ou auto/hétéro-inoculation. Évoquer une violence sexuelle, surtout en cas d'apparition après l'âge de 5 ans ou d'absence de portage intrafamiliale.
  • Autres infections (pieds-mains-bouche, herpès , oxyurose, echtyma gangréneux, verrue, molluscum contagiosum...).
Dermatoses inflammatoiresPrésence de lésions en dehors du siège
  • Psoriasis.
  • Eczéma.
  • Dermatite séborrhéique du siège (squames grasses).
Dermatites associées à une maladie généralePrésence d'autres symptômes
  • Acrodermatite entéropathique :
    • éruption érythémato-squameuse autour du visage et du siège +/- diarrhée +/- alopécie,
    • apparition au sevrage en lait maternel,
    • liée à une carence en zinc (à doser en cas de suspicion mais ne pas attendre les résultats pour débuter une supplémentation).
  • Histiocytose langerhansienne (diagnostic à la biopsie).
  • Maladie de Crohn (signes digestifs parfois absents, lésions végétantes pseudotumorales, fissures, ulcérations périnéales, abcès, fistules).
  • Maladie de Kawasaki.
Autres-
  • Hémangiome infantile segmentaire (association fréquente à des malformations urinaires, anogénitales ou médullaires).
  • Exanthème flexural symétrique (toxidermie médicamenteuse).

rhumato
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Prescription d'IPP en cas de traitement par AINS
Indications
  • Co-prescription d’IPP et d’AINS en prévention de l'UGD uniquement si :
    • personnes ≥ 65 ans, ou
    • antécédent d’ulcère gastrique ou duodénal (dans ce cas une infection à H. pylori doit être recherchée et traitée, voir fiche), ou
    • association de l'AINS à (pour rappel : ces associations doivent de principe être évitées) :
      • un antiagrégant plaquettaire (notamment l’aspirine à faible dose et le clopidogrel), ou
      • un corticoïde, ou
      • un anticoagulant.
  • Les IPP doivent être interrompus en même temps que le traitement par AINS.
  • IPP inutiles pour prévenir les complications digestives des antiagrégants plaquettaires/anticoagulants (sans AINS) chez les patients ayant un faible risque de complication (pas d’antécédents d’UGD ou d’hémorragie digestive haute notamment).
Ordonnances
(dose préventive)

Surveillance des plaquettes sous héparine
Indications
  • Surveillance plaquettaire systématique des plaquettes en cas de situation à risque intermédiaire ou élevé de thrombopénie induite par l'héparine (TIH) :
    • risque intermédiaire :
      • patient présentant un cancer.
      • traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative et contexte chirurgical (dont césarienne) ou traumatique (immobilisation...).
      • traitement par HNF à dose prophylactique.
      • antécédents d’exposition à une HNF ou aux HBPM dans les 6 derniers mois (en cas de réintroduction après une exposition récente, la chute des plaquettes peut être très rapide).
    • risque élevé :
      • traitement par HNF et contexte de chirurgie (dont césarienne).
      • traitement par HNF à dose curative.
      • circulation extracorporelle.
  • Un traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative ne nécessite pas de surveillance systématique des plaquettes en contexte médical (sauf cancer) ou obstétrical (sauf chirurgie, dont césarienne) ou en cas de traumatisme mineur.
Modalités
  • Le rythme de surveillance des plaquettes n'est pas consensuel. La proposition retenue ici est celle des recommandations de l'ANSM (2011).
  • Situations nécessitant une surveillance plaquettaire systématique (voir ci-avant) : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • puis 2 fois par semaine pendant 1 mois,
    • puis 1 fois par semaine jusqu'à l'arrêt du traitement (la nécessité de poursuivre la surveillance au-delà de 4-6 semaines n'est pas consensuelle),
    • et à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde.
  • Situation ne nécessitant pas de surveillance plaquettaire systématique : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse ou nécrose au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde lors de l'injection.
Interprétation

Risque de TIH évalué par le score des 4T (calculateur) :

  • 0 à 3 : risque faible
  • 4 ou 5 : risque modéré
  • 6 à 8 : risque élevé

Toute suspicion de TIH ou score 4T ≥ 4 doit conduire à un arrêt immédiat du traitement par HBPM et à solliciter un avis spécialisé en urgence pour introduire un relais par anticoagulant non héparinique et poursuivre les explorations par un dosage des anticorps anti-PF4.