Certificat médical initial

Certificat médical initial
Généralités
  • Le médecin ne peut que certifier les faits médicaux personnellement constatés à travers un examen médical,
  • Le certificat ne doit en aucun cas reprendre les circonstances de l’accident relatées par le patient,
  • Dans le cadre d'un accident du travail, il n’appartient pas au médecin de faire le lien entre l’accident et le travail,
  • Si besoin, se référer à la note explicative du conseil de l'Ordre des Médecins.
Principes de rédaction
(modèle Word)
  • Rapporter, si utile, les dires du patient : au conditionnel et entre guillemets,
  • Ne pas se prononcer sur les dires du patient ou la responsabilité d’un tiers,
  • Noter de façon exhaustive et entre guillemets, les symptômes exprimés par la victime en utilisant ses mots,
  • État antérieur :
    • Ne mentionner que les antécédents qui pourraient interférer avec les lésions traumatiques,
    • Rappeler les constatations faites au cours de précédentes consultations en lien avec les faits exposés : cicatrices antérieures, douleurs antérieures de la zone atteinte, antécédents chirurgicaux,
  • Constat médico-légal : le plus informatif, détaillé et objectif possible, sur le plan physique ET psychique,
  • Préciser également les signes négatifs,
  • Réaliser des photos ou des schémas si besoin avec l'accord du patient, à dater, signer, tamponner au verso et à joindre au document,
  • Remettre le certificat à la victime (sauf en cas de réquisition), ou à son représentant légal (sauf si celui-ci est l'auteur présumé des violences),
  • Si besoin, effectuer en plus un signalement au procureur de la République, voir fiches Maltraitance infantile et Violences conjugales).
Incapacité totale de travail 
  • Définition : l’incapacité ne concerne pas le travail au sens habituel du mot, mais la durée de la gêne notable dans les activités quotidiennes et usuelles de la victime notamment : manger, dormir, se laver, s’habiller, sortir pour faire ses courses, se déplacer, jouer (pour un enfant).
    A titre d’exemples : la perte des capacités habituelles de déplacement, des capacités habituelles de communication, de manipulation des objets, altération des fonctions supérieures, la dépendance à un appareillage ou à une assistance humaine. La période pendant laquelle une personne est notablement gênée pour se livrer à certaines des activités précitées est une période d’incapacité. 
  • Son évaluation est facultative,
  • Différent de la durée de l'arrêt de travail,
  • En cas de dommage volontaire :
    • ITT ≤ 8 jours : tribunal de police (contravention),
    • ITT > 8 jours ou ITT ≤ 8 jours avec circonstances aggravantes : tribunal correctionnel (délit),
  • En cas de dommage involontaire :
    • ITT ≤ 90 jours : tribunal de police (contravention),
    • ITT > 90 jours : tribunal correctionnel (délit).

Numéros pour aider les victimes

  • N° d’aide aux victimes (oriente les victimes vers les associations d'aide aux victimes et les services spécialisés): 116 006 - gratuit, ouvert et anonyme 7j/7 de 9h à 19h, 
  • Citoyens et Justice : 05 56 99 29 24federation@citoyens-justice.fr
  • N° national d'appel contre la maltraitance des personnes âgées et des adultes handicapés – 39 77 – du lundi au vendredi – 9h-19h (prix d’un appel local),
  • N° national Allô enfance en danger – 119 – 7j/7,24h/24 (appel gratuit),
  • Violence femme infos (violences sexistes et sexuelles : écoute, information et orientation) - 3919 - 7j/7,24h/24 (appel gratuit).
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Formations de notre partenaire en lien avec la thématique

 

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Prescription d'IPP en cas de traitement par AINS
Indications
  • Co-prescription d’IPP et d’AINS en prévention de l'UGD uniquement si :
    • personnes ≥ 65 ans, ou
    • antécédent d’ulcère gastrique ou duodénal (dans ce cas une infection à H. pylori doit être recherchée et traitée, voir fiche), ou
    • association de l'AINS à (pour rappel : ces associations doivent de principe être évitées) :
      • un antiagrégant plaquettaire (notamment l’aspirine à faible dose et le clopidogrel), ou
      • un corticoïde, ou
      • un anticoagulant.
  • Les IPP doivent être interrompus en même temps que le traitement par AINS.
  • IPP inutiles pour prévenir les complications digestives des antiagrégants plaquettaires/anticoagulants (sans AINS) chez les patients ayant un faible risque de complication (pas d’antécédents d’UGD ou d’hémorragie digestive haute notamment).
Ordonnances
(dose préventive)

Surveillance des plaquettes sous héparine
Indications
  • Surveillance plaquettaire systématique des plaquettes en cas de situation à risque intermédiaire ou élevé de thrombopénie induite par l'héparine (TIH) :
    • risque intermédiaire :
      • patient présentant un cancer.
      • traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative et contexte chirurgical (dont césarienne) ou traumatique (immobilisation...).
      • traitement par HNF à dose prophylactique.
      • antécédents d’exposition à une HNF ou aux HBPM dans les 6 derniers mois (en cas de réintroduction après une exposition récente, la chute des plaquettes peut être très rapide).
    • risque élevé :
      • traitement par HNF et contexte de chirurgie (dont césarienne).
      • traitement par HNF à dose curative.
      • circulation extracorporelle.
  • Un traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative ne nécessite pas de surveillance systématique des plaquettes en contexte médical (sauf cancer) ou obstétrical (sauf chirurgie, dont césarienne) ou en cas de traumatisme mineur.
Modalités
  • Le rythme de surveillance des plaquettes n'est pas consensuel. La proposition retenue ici est celle des recommandations de l'ANSM (2011).
  • Situations nécessitant une surveillance plaquettaire systématique (voir ci-avant) : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • puis 2 fois par semaine pendant 1 mois,
    • puis 1 fois par semaine jusqu'à l'arrêt du traitement (la nécessité de poursuivre la surveillance au-delà de 4-6 semaines n'est pas consensuelle),
    • et à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde.
  • Situation ne nécessitant pas de surveillance plaquettaire systématique : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse ou nécrose au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde lors de l'injection.
Interprétation

Risque de TIH évalué par le score des 4T (calculateur) :

  • 0 à 3 : risque faible
  • 4 ou 5 : risque modéré
  • 6 à 8 : risque élevé

Toute suspicion de TIH ou score 4T ≥ 4 doit conduire à un arrêt immédiat du traitement par HBPM et à solliciter un avis spécialisé en urgence pour introduire un relais par anticoagulant non héparinique et poursuivre les explorations par un dosage des anticorps anti-PF4.