Certificat de non contre-indication à la pratique du sport

1. Renouvellement = dans la même fédération et sans période d'interruption de licence. 2. Certaines fédérations ont des demandes spécifiques et proposent sur leur site internet des modèles de certificat.
Tableau 1 - Certificats médicaux : licences et compétitions sportives
Médicosport-santé (Vidal)
Pour connaître les spécificités de chaque sport, Vidal et le Comité National Olympique et Sportif Français ont mis en place un outil très pratique, accessible via ce lien.
Fréquence des certificats
  • Utiliser le simulateur (via ce lien) pour connaître la nécessité de l'obtention d'un certificat.
  • La fréquence dépend de l'âge, du type de sport et de la fédération sportive.
Principes généraux 
Mineurs
Cas général : obtention ou renouvellement1 de licence ou inscription à une compétition sportive
(hors disciplines du tableau 2)
  • Remplir le questionnaire (via ce lien).
  • En cas de réponse négative à toutes les questions, un certificat médical n'est pas nécessaire.
  • ≥ 1 réponse positive : certificat médical (pdf)2 de moins de 6 mois.
Obtention ou renouvellement1 de licence
ou inscription à une compétition sportive dans une discipline à contraintes particulières
(tableau 2)
Certificat médical2 de moins de 1 an par un médecin formé
Obtenir ou renouveler1 une licence d'une fédération sportive scolaire (cours d'EPS, UNSS, UGSEL, USEP, hors disciplines du tableau 2)Pas de certificat médical
Majeurs
Obtention ou renouvellement d'une licence sportive, ou participation à une compétition sportive
(hors disciplines du tableau 2)
Nécessité et fréquence des certificats déterminées par la structure ou la fédération sportive concernée
Obtention ou renouvellement1 de licence, ou participation à une compétition sportive dans une discipline à contraintes particulières (tableau 2)Certificat médical annuel obligatoire2, par un médecin formé
Adhésion à un club de danseCertificat médical annuel obligatoire

 

Tableau 2 - Disciplines sportives à contraintes particulières
Disciplines sportives à contraintes particulières
  • Plongée subaquatique y compris souterraine.
  • Disciplines sportives comportant l’utilisation d’armes à feu ou à air comprimé.
  • Disciplines motonautiques.
  • Lorsqu’elles sont pratiquées en compétition :
    • disciplines pour lesquelles le combat peut prendre fin par KO,
    • disciplines comportant l’utilisation de véhicules terrestres à moteur, à l’exception du karting et du modélisme automobile radioguidé.

 

Tableau 3 - 10 règles d'or du sportif
10 règles d'or du sportif (version imprimable)

1/ Je signale à mon médecin toute douleur dans la poitrine ou essoufflement anormal survenant à l’effort.*

2/ Je signale à mon médecin toute palpitation cardiaque survenant à l’effort ou juste après l’effort.*

3/ Je signale à mon médecin tout malaise survenant à l’effort ou juste après l’effort.*

4/ Je respecte toujours un échauffement et une récupération de 10 min lors de mes activités sportives.

5/ Je bois 3 à 4 gorgées d’eau toutes les 30 min d’exercice à l’entraînement comme en compétition.

6/ J’évite les activités intenses par des températures extérieures < – 5° ou > +30° et lors des pics de pollution.

7/ Je ne fume pas, en tout cas jamais dans les 2 heures qui précédent ou suivent ma pratique sportive.

8/ Je ne consomme jamais de substance dopante et j'évite l'automédication en général.

9/ Je ne fais pas de sport intense si j’ai de la fièvre, ni dans les 8 jours qui suivent un épisode grippal (fièvre + courbatures).

10/ Je pratique un bilan médical avant de reprendre une activité sportive intense si j’ai plus de 35 ans pour les hommes et 45 ans pour les femmes.

* Quels que soient mon âge, mes niveaux d’entraînement et de performance ou les résultats d’un précédent bilan cardiologique

 

*Estimation du nombre de METs selon l'activité
Tableau 4 - Indications à un bilan cardiovasculaire
Bilan cardiovasculaire
Avertissements
  • Tout patient symptomatique (douleurs thoraciques, malaise, dyspnée, palpitations, fatigue anormale à l'effort, œdèmes, bruits du cœur anormaux, claudication intermittente...) doit faire l'objet d'un bilan cardiologique,
  • Les recommandations suivantes s'appliquent aux patients asymptomatiques,
  • Les recommandations reposent pour la plupart sur un niveau de preuve faible. Le jugment du clinicien reste déterminant pour définir l'indication des différents examens.
Évaluation du risque
Recherche d'antécédents à risque cardiovasculaire
  • A : Antécédents personnels de maladie cardiovasculaire (hors HTAéquilibrée),
  • B : Antécédent familial de :
    • Cardiopathie congénitale ou héréditaire, ou
    • Mort subite avant 50 ans d'un membre de la famille au 1er degré,
  • C : Antécédents à risque cardiovasculaire :
    • Antécédent de traitement cardiotoxique pour un cancer (radiothérapie thoracique ou chimiothérapie),
    • Prise de traitement allongeant le QT,
    • Autres facteurs pouvant être pris en compte :
      • Maladies auto-immunes,
      • Apnée du sommeil,
      • Obésité,
      • Antécédent de complications obstétricales sévères (surtout prééclampsie ou HTA gravidique),
      • SOPK
Évaluation du risque cardiovasculaire
  • Risque élevé :
    • Score 2 ou score 2-OP élevé (PDF, calculateur),
    • Maladie cardiovasculaire documentée : maladies cardiaques, maladies vasculaires périphériques et maladies cérébro-vasculaires,
    • Diabète de type 1 ou 2 (sauf sujet jeune avec diabète de type 1 et sans autre FDRCV majeur),
    • ≥1 FDRCV nettement augmenté, en particulier :
      • Cholestérol total > 3,1 g/L (8 mmol/L), ou
      • HTA ≥ 180/110 mmHg
    • Insuffisance rénale chronique avec DFG< 60 mL/min,
    • Âge ≥ 70 ans,
  • Risque modéré : SCORE2 ou SCORE2-OP modéré (PDF, calculateur), SCORE2 Diabetes (calculateur),
  • Risque faible : SCORE2 ou SCORE2-OP faible (PDF, calculateur), SCORE2 Diabetes (calculateur).
Bilan paraclinique
Bilan préconisé par la HAS
Bilan biologique
(ordonnance)
Non systématique mais pouvant se discuter dans le cadre des bonnes pratiques si non réalisé depuis plus d'un an : glycémie à jeun, EAL, créatinine

AP d'intensité faible ou modérée
(< 6 METs)*

ECG de repos et épreuve d'effort non préconisés.

AP d'intensité élevée
(≥ 6 METs)*

  • ECG de repos et épreuve d'effort généralement non nécessaires si :
    • Absence d'antécédent A, B et C (voir ci-avant), ET :
    • Risque cardiovasculaire :
  • Dans tous les autres cas : avis cardiologique pour discuter de la réalisation d'un ECG de repos et d'une épreuve d'effort
Bilan préconisé par le GERS-P et le CCS
Sportifs inscrits sur les listes de haut niveau

Indépendamment de l'âge :

  • Examen clinique annuel avec évaluation complète du risque cardio-vasculaire ;
  • ECG de repos :
    • Entre 12 ans et 25 ans : tous les 3 ans,
    • Entre 25 et 35 ans : 1 fois s'il n'y en a jamais eu,
  • Échographie à l’âge adulte (à refaire si elle a été faite avant l’âge de 18 ans), au moins
    une fois dans la carrière (répétition à discuter dans certains sports à contrainte particulière).
Sports licenciés avec ou sans pratique compétitive
  • Examen clinique annuel avec évaluation complète du risque cardio-vasculaire ;
  • ECG de repos :
    • Entre 12 ans et 25 ans : tous les 3 ans,
    • Entre 25 et 35 ans : 1 fois s'il n'y en a jamais eu,
  • Épreuve d'effort si ≥ 1 critère parmi :
    • Sujet sédentaire reprenant une activité physique intense :
      • À partir de l’âge de 40 ans chez l’homme,
      • Après la ménopause chez la femme,
    • Sujet symptomatique,
    • Haut risque cardiovasculaire.

 

Tableau 5 - Contre-indications à l'activité physique
Contre-indications pour des activités d'intensité au moins modérée (≥ 3 METs)*
Absolues
  • Angor instable
  • Insuffisance cardiaque décompensée
  • Troubles rythmiques ventriculaires complexes
  • Hypertension artérielle sévère non contrôlée
  • Hypertension artérielle pulmonaire (> 60 mmHg)
  • Présence de thrombus intra-cavitaire volumineux ou pédiculé
  • Épanchement péricardique aigu,
  • Myocardite aiguë,
  • Myocardiopathie obstructive sévère
  • Rétrécissement aortique serré et/ou symptomatique
  • Thrombophlébite récente avec ou sans embolie pulmonaire
  • Diabète avec mal perforant plantaire pour les AP sollicitant les membres inférieurs
Absolues et temporaires
  • Toutes les pathologies aiguës,
  • Pathologie chronique décompensée ou non stabilisée,
  • Dénutrition importante,
  • Fatigue extrême et/ou incapacité physique manifeste à la pratique d’AP
  • Anémie marquée (hémoglobinémie < 8 g/L)
Contre-indications relatives pour les activités d'intensité élevée (> 6 METs)*
  • Insuffisance respiratoire chronique sous O2 de longue durée
  • Pathologies respiratoires chroniques sévères (risque de désaturer à l’effort)
  • Diabète compliqué avec :
    • Une rétinopathie sévère, ou
    • Un traitement récent au laser chirurgical de l’œil, ou
    • Une dysautonomie sévère, ou
  • Drépanocytose
Limitations musculo-squelettiques
Absolues et temporaires pour la zone concernée
  • Myopathie, qui nécessite un avis spécialisé et une prise en charge adaptée
  • Pathologies traumatiques non consolidées
  • Pathologies ostéoarticulaires en poussée non contrôlée (arthroses, arthrites, etc.)
Absolues et temporaires pour la zone concernée et pour une activité d'intensité au moins modérée (≥ 3 METs)*
  • Diabète avec mal perforant plantaire, pour les AP en charge sollicitant les deux membres inférieurs, même controlatéral à la lésion,
  • Escarre et plaie évolutive ou chronique selon la gravité et la localisation :
    • Localisée sur zone d’appui, de contact ou à risque de frottement lors de l’AP,
    • À risque de complication lié à l’activité (piscines, sable, terre, etc.)
    • Les escarres sans risque d’appui, de frottement, et protégées par un pansement bien réalisé ne sont pas une contre-indication
*Estimation du nombre de METs selon l'activité

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Soins palliatifs
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Prescription d'IPP en cas de traitement par AINS
Indications
  • Co-prescription d’IPP et d’AINS en prévention de l'UGD uniquement si :
    • personnes ≥ 65 ans, ou
    • antécédent d’ulcère gastrique ou duodénal (dans ce cas une infection à H. pylori doit être recherchée et traitée, voir fiche), ou
    • association de l'AINS à (pour rappel : ces associations doivent de principe être évitées) :
      • un antiagrégant plaquettaire (notamment l’aspirine à faible dose et le clopidogrel), ou
      • un corticoïde, ou
      • un anticoagulant.
  • Les IPP doivent être interrompus en même temps que le traitement par AINS.
  • IPP inutiles pour prévenir les complications digestives des antiagrégants plaquettaires/anticoagulants (sans AINS) chez les patients ayant un faible risque de complication (pas d’antécédents d’UGD ou d’hémorragie digestive haute notamment).
Ordonnances
(dose préventive)

Surveillance des plaquettes sous héparine
Indications
  • Surveillance plaquettaire systématique des plaquettes en cas de situation à risque intermédiaire ou élevé de thrombopénie induite par l'héparine (TIH) :
    • risque intermédiaire :
      • patient présentant un cancer.
      • traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative et contexte chirurgical (dont césarienne) ou traumatique (immobilisation...).
      • traitement par HNF à dose prophylactique.
      • antécédents d’exposition à une HNF ou aux HBPM dans les 6 derniers mois (en cas de réintroduction après une exposition récente, la chute des plaquettes peut être très rapide).
    • risque élevé :
      • traitement par HNF et contexte de chirurgie (dont césarienne).
      • traitement par HNF à dose curative.
      • circulation extracorporelle.
  • Un traitement par HBPM à dose prophylactique ou curative ne nécessite pas de surveillance systématique des plaquettes en contexte médical (sauf cancer) ou obstétrical (sauf chirurgie, dont césarienne) ou en cas de traumatisme mineur.
Modalités
  • Le rythme de surveillance des plaquettes n'est pas consensuel. La proposition retenue ici est celle des recommandations de l'ANSM (2011).
  • Situations nécessitant une surveillance plaquettaire systématique (voir ci-avant) : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • puis 2 fois par semaine pendant 1 mois,
    • puis 1 fois par semaine jusqu'à l'arrêt du traitement (la nécessité de poursuivre la surveillance au-delà de 4-6 semaines n'est pas consensuelle),
    • et à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde.
  • Situation ne nécessitant pas de surveillance plaquettaire systématique : dosage plaquettaire :
    • avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h après son introduction,
    • à chaque fois que nécessaire en cas de signes évocateurs de TIH :
      • aggravation ou nouvelle suspicion d’événements thrombo-emboliques veineux et/ou artériels,
      • lésion cutanée douloureuse ou nécrose au point d’injection sous-cutanée,
      • manifestation systémique anaphylactoïde lors de l'injection.
Interprétation

Risque de TIH évalué par le score des 4T (calculateur) :

  • 0 à 3 : risque faible
  • 4 ou 5 : risque modéré
  • 6 à 8 : risque élevé

Toute suspicion de TIH ou score 4T ≥ 4 doit conduire à un arrêt immédiat du traitement par HBPM et à solliciter un avis spécialisé en urgence pour introduire un relais par anticoagulant non héparinique et poursuivre les explorations par un dosage des anticorps anti-PF4.