Conflit ischio-fémoral - AINS PO

Bilan

Traitement

Naproxène sodique - 550 mg - comprimés - voie orale

1 comprimé matin et soir en cas de douleurs

Durée : 5 jours

  • Ne prenez pas plus de 2 comprimés par jour,
  • Prenez les comprimés avec un grand verre d'eau et si possible au cours d'un repas,
  • Reconsultez en cas de brûlures et/ou douleurs au ventre ou à l'estomac.
  • Arrêtez le naproxène dès l'amélioration des symptômes.

Paracétamol - 500 mg - comprimés - voie orale

En cas de douleur, prenez 1 ou 2 comprimés (soit 500 mg ou 1000 mg par prise).

Durée : 7 jours

Attendez au moins 6 heures entre 2 prises de paracétamol.
Ne dépassez pas 3 grammes par jour sans l'avis d'un médecin.
Vérifiez la présence de paracétamol dans vos autres médicaments pour éviter un surdosage susceptible d’entraîner des lésions graves et irréversibles du foie.

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Conseils patients

Le conflit ischio-fémoral est caractérisé par un frottement excessif du muscle carré fémoral, situé entre deux os : l'ischion, sous la fesse, et le petit trochanter, à la partie supérieure du fémur. Cette condition entraîne une inflammation locale, source de douleurs au bas de la fesse ou dans la région de l'aine. Elle peut être provoquée par certains mouvements lors d'activités sportives ou par des particularités anatomiques prédisposantes.

Pour diagnostiquer cette affection, l'IRM est généralement l'examen de choix. Si le diagnostic demeure incertain, un test anesthésique peut être réalisé : il consiste à injecter un anesthésique directement dans l'espace ischio-fémoral. L'atténuation de la douleur suite à cette injection confirme la présence d'un conflit ischio-fémoral.

Traitement :

  • Kinésithérapie : la rééducation est souvent privilégiée.
  • Gestion de la douleur : la prise de médicaments est envisageable de manière occasionnelle.
  • Activité sportive : un repos relatif est conseillé au début, évitant les mouvements déclenchant la douleur.
  • Infiltrations de cortisone : si nécessaire, elles peuvent offrir un soulagement additionnel.
  • Chirurgie : en dernier recours, l'intervention vise à éliminer la portion d'os en conflit.